« Mal nommer les choses ajoute à la douleur du monde » rappelle Albert Camus.
Quand ce n’est pas la langue de la vie qui parle et qu’on laisse parler, c’est celle de la mort. C’est le cas pour la précarité, pour la fragilité ou bien encore la faiblesse et la vulnérabilité. Nous nommons mal ces situations. Parce que nous ne savons plus apercevoir le noyau vivant qui les constitue. Cela vient de ce que nous laissons le misérabilisme nous submerger.
Alors, comment pouvons-nous retrouver le noyau vivant qu’il y a derrière la précarité afin de vraiment comprendre et nommer ce qu’elle est ?
Conférencier
Bertrand Vergely est philosophe, conférencier, enseignant en philosophie, auteur de nombreux livres dont «Retour à l’émerveillement», «Le silence de Dieu», «Petite philosophie du bonheur» et «Une vie pour se mettre au monde».